Des débuts fracassants
Cette semaine, des chansons où le début me transforme en poule ( chair de poule ).
J’associe dans bien des cas, les saisons à des découvertes musicales. En automne, par une force mystérieuse, j’ai des chansons en tête. C’est peut-être le temps plus frais, la manière dont je m’habille, les changements de couleur, je ne sais pas. Une certaine horloge biologique musicale fait en sorte que je me remémore ces découvertes marquantes, et ce à chaque année.
Ce qui marque ma semaine en matière de chanson, c’est Michael Kiwanuka. Un artiste incroyable que j’ai eu la chance de voir en spectacle.
La version studio et live, aucune différence.
C’est surtout la chanson « Cold Little Heart » de son album Love and Hate, qui marque ma saison automnale. Un début à la Pink Floyd, un peu mystérieux, mélodique et où l’on dirait que chaque instrument à sa place bien définit. Pendant environ cinq minutes, on se gâte.
En parlant de Pink Floyd et de début de chanson, on ne peut s’empêcher de penser à Shine on you crazy diamond (parts 1-5) ou à Breathe (In the air). Je recommande de l’écouter avec une paire d’écouteurs et de monter le son, on apprécie alors vraiment le moment où les cris laissent leur place aux instruments et le brio de David Gilmour.
Et sur une note différente, mais tout aussi fracassante, le «Concerto no.1 en E majeure Op. 11» de Chopin. Un début doux, mais grandiose nous introduit lentement dans le morceau, mais après, lorsque les premières notes du piano se font entendre, une force transforme la chanson. À chaque fois que j’écoute ce morceau, je ne peux que contempler le génie de Chopin.
À la prochaine!
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